18è édition du Festival du 28 au 30 Mars 2024

THE LAND HAS EYES

Réalisateur : Vilsoni HERENIKO

Production : Jeannette PAULSON HERENIKO 

Fiction / Fidji / 87’ / VOSTF (anglais, rotuman) / 2004

Prix : Hale Ki’ioni’oni Arward du meilleur film au festival Cinema Paradise

 

 

 

28 mars 2024 - 20:30 - Apollo Ciné 8, Rochefort

Intervenants
Ben WHEELER - Réalisateur
Samson VERMA - Poète, chanteur, scénariste, écrivain

A propos du film

Une jeune lycéenne de Rotuma confrontée à la corruption va trouver un soutien imprévu grâce à son lien avec la fondatrice mythique de son île.

Une fiction à mi-chemin entre légende et film ethnographique, où l’on découvre l’île de Rotuma et son peuple, « très fier de sa culture singulière », au sein de l’archipel des Fidji et qui nous livre quelques secrets de cette petite île de 2500 habitants.

En savoir plus …

Ce film a obtenu la récompense Hale Ki’ioni’oni Arward du meilleur film au festival Cinema Paradise, film de Honolulu en septembre 2004.

thelandhaseyes.org

Il sera présenté par Ben WHEELER et Samsom VERMA

A propos du réalisateur

Vilsoni HENERIKO, professeur, natif de Rotuma, Fiji.

Biographie

Vilsoni HENERIKOest professeur à l’Académie pour Creative Media à l’université d’Hawaï. Ses recherches, son enseignement, et son travail créatif se concentrent sur des sujets relatifs au changement climatique, à la tradition orale et l’identité culturelle des autochtones de Hawaï et la manière dont ils sont représentés dans les medias. Vilsoni HENERIKO est un cinéaste et dramaturge primé ainsi qu’un scénariste.

Il enseigne la littérature, le théâtre et l’art cinématographique.

Filmographie

Son premier film narratif intitulé Pear ta Ma On Maf / The land of eyes a eu sa première mondiale au Sundance Film (Festival américain du Cinéma Indépendant)  suivie de la Première Européenne au Festival International du Film à Rotterdam. Il était également sélectionné en compétition au Festival International du Film à Shangaï et présenté dans pas moins que d’une trentaine d’autres festivals.

Cette fiction The land has eyes, a d’ailleurs été sous-titré en français par le Festival de Rochefort et programmé lors de sa 6e édition en 2012. Il  a été présenté au musée d’Angoulême à cette même édition.    

A Toronto son film a été primé en tant « Best dramatic Feature » et Fidji l’a nominé au Academy Awards en 2005 en tant que « Meilleur Film en langue étrangère ». Le Museum of Modern Art à New York ainsi que le Smithsonian National Museum of the American Indians ont projeté son film.
Vilsoni Hereniko était aussi consultant culturel pour le film animé Moana de Walt Disney.

Son court-métrage / documentaire  Let the mountain Speak parle de la montagne Mauna Kea c’est à dire de la préoccupation parmi la population que suscite le TMT (Thirty Meter Telescope) au sommet de cette montagne.
Cette controverse est similaire à tant d’autres en Océanie et ailleurs dans le monde.
Forage en mer, pêche intensive, strip mining, (exploitation minière à ciel ouvert), l’électricité hydraulique, la montée des eaux submergeant des rivières et terres sacrées, la liste des situations et endroits similaires semble sans fin. En mettant le focus sur Mauna Kea, nous espérons mettre en lumière les différents éléments, influences et opinions à l’échelle mondiale concernant des conflits et controverses à travers le monde.

Le dernier film de Vilsoni est un court métrage d’animation intitulé Sina ma Tinirau (2021). Il a remporté cinq prix, dont celui du meilleur court métrage au Festival du film indépendant de Berlin (2022) et au Festival international du film de Los Angeles (2022).

Vilsoni HENERIKO a publié des livres, entre autres :
“Woven Gods: Female Clowns and Power in Rotuma” = ”Les Dieux tissés : Clowns Féminins et Pouvoir à Rotuma, plaide de manière convaincante en faveur de l’usage de perspectives objectives et  subjectives dans la recherche ethnographique afin de capturer la complexité de la nature humaine et des cultures. et “Inside Out: Literature, Cultural Politics, and Identity in the New Pacific” qui
examine les littératures et les arts d’Océanie dans leurs contextes sociaux et politiques.
Vilsoni a également écrit pour le théâtre, notamment ”The Last Virgin in Paradise, The Monster et Moana: The Rising of the Sea” , une production musicale sur le changement climatique dans le Pacifique, qui a fait une tournée en Norvège, en Belgique, à Copenhague et en Écosse en 2015.

Ses films et productions scéniques ont atteint des publics en Amérique du Nord, en Europe, en Russie, en Asie et dans toute l’Océanie, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande. Ses films et pièces de théâtre sont distribués dans le monde entier dans les universités et les bibliothèques publiques par l’intermédiaire de “Alexander Street”, une filiale de ProQuest.
Il a obtenu son doctorat en littérature et langues de l’Université du Pacifique Sud (USP) aux Fidji : Sa thèse, intitulée ”Clowns polynésiens et comédies satiriques” (1990), a été la première étude majeure sur les pratiques théâtrales indigènes de Polynésie. Il est aussi titulaire d’un Master en théâtre et éducation de l’Université de Newcastle upon Tyne en Angleterre. Il a été directeur du Centre d’études des îles du Pacifique à l’Université d’Hawaï ainsi que directeur du Centre d’Océanie pour les arts, la culture et les études du Pacifique à l’USP.
En 2022, il a reçu le prix “Star of Oceania” dans la catégorie « Film, médias et arts ».
Il est le premier professeur, dramaturge, scénariste et réalisateur venant de Rotuma, spécialisé dans l’écriture, la réalisation et la production. Ancien directeur du Centre Océanie de l’Université du Pacifique Sud à Fidji et du Centre d’études des îles du Pacifique de l’Université d’Hawaï, il est aujourd’hui professeur à l’École des arts cinématographiques de l’Université d’Hawaï où il enseigne l’écriture de scénarios, l’esthétique autochtone et la réalisation cinématographique autochtone.