Frances Negron Muntaner

Frances Negrón-Muntaner, née en 1966, est une cinéaste, écrivaine et chercheuse portoricaine. Son travail se concentre sur une exploration comparative de la colonialité, principalement à Porto Rico et aux États-Unis, avec une attention particulière accordée aux intersections entre race, ethnie, genre, sexualité et politique.La réalisatrice et chercheuse a collaboré avec une équipe de cinéastes, d’éducateurs et d’activistes internationaux et chamorros pendant 12 ans pour créer War for Guam.

Faustine Lefranc

Faustine LEFRANC est cinéaste et journaliste de Nouvelle-Calédonie. Après des études en droit débutées à l’Université de Nouvelle-Calédonie puis des études en cinéma documentaire à Paris et des expériences vidéo en Europe et au Canada, elle revient en Nouvelle-Calédonie et début 2020, elle inaugure comme journaliste reporter d’images le bureau des îles Loyauté de la chaîne Calédonia, à Lifou. C’est l’occasion d’approfondir des questions qu’elle se pose depuis son enfance à

Nouméa autour de l’identité calédonienne, du vivre-ensemble, de la place des différentes communautés et des passerelles qui peuvent s’inventer entre elles, en réalisant le film

« Cemel, la vie ensemble » de 2023 qui est présenté par Festival Rochefort Pacifique.

Corinne Van Egeraat & Petr Lom

Corinne van Egeraat et Petr Lom sont un couple de réalisateurs de renommée internationale dont les œuvres primées ont été présentées en avant-première à Berlin, Venise, IDFA et Sundance et ont été projetées dans plus de 450 festivals à travers le monde et diffusées dans plus de 30 pays.

Ils sont tous deux membres de l’ “Academy of Motion Picture Art & Sciences” (USA) et sont des boursiers du “Edward Hillary Fellowship” de Nouvelle-Zélande, une bourse internationale dédiée à l’impact climatique mondial.
Ils sont motivés par la nécessité de créer des récits créatifs à partager au moyen de films qui vous marquent. Spécialisés dans les histoires d’urgence qui reflètent leurs valeurs de dévouement à la justice, ils travaillent avec un profond sens d’humilité et de générosité, considérant la narration comme une forme d’amour et d’amitié, un acte de don et de partage.
Cet idéal de solidarité les a inspirés à travailler au Myanmar pendant la majeure partie des dix dernières années sur plusieurs films.

Le film le plus réussi est “Myanmar Diaries”, qui a remporté le prestigieux Berlinale Documentary Award, ainsi que quinze autres prix internationaux, un film hybride sur la vie quotidienne après le coup d’État militaire de 2022, réalisé avec dix jeunes cinéastes birmans anonymes. Ce film entièrement sans générique incarne au mieux leur idéal de cinéma sans ego : l’équipe internationale du film s’est abstenue d’être citée publique par solidarité avec les cinéastes birmans anonymes.
Au cours des sept dernières années, ils ont également élargi leur champ d’action pour travailler sur des histoires de justice climatique :
“I Am The River, The River Is Me” (2024), un film sur le fleuve Whanganui en Nouvelle-Zélande, le premier fleuve au monde reconnu comme une personne morale.
“The Coriolis Effect” (2025), un documentaire créatif sur notre monde qui échappe à tout contrôle, se déroulant dans les îles du Cap-Vert, là où naissent les cyclones.

Ces histoires sur les droits de la nature et le changement de notre relation au monde naturel sont en phase avec leurs propres valeurs, car ils vivent à Schoonschip à Amsterdam, la communauté de maisons flottantes la plus durable d’Europe, développée par une communauté de résidents partageant les mêmes idées.