MYRJANA, LA VALEUR D’UNE FEMME

Depuis le féminicide de Myrjana, en Nouvelle-Calédonie, ses sœurs prennent soin de ses deux jeunes orphelins laissés pour compte et se mettent en mouvement avec Cécile, la sage-femme du village.

1878

1878, Nouvelle-Calédonie. Alors qu’une bataille sanglante fait rage, un missionnaire croise le regard d’une petite fille kanak. Et si elle, il pouvait la sauver ?

LES DROITS DE LA NATURE

Un livre ÊTRE LA RIVIÈRE
de Sacha Bourgeois-Gironde
Essai / Editions Presses Universitaires France / France / 2020

Une enquête sur l’attribution d’une personnalité juridique au fleuve Whanganui par la loi néo-zélandaise, de l’analyse du texte juridique et son histoire à la rencontre des acteurs sur les rives du fleuve.

Un film I AM THE RIVER, THE RIVER IS ME
de Petr LOM Production Corinne VAN EGERAAT
En présence de l’auteur et du réalisateur en visioconférence.

I am the River, the River is Me

Résumé

Nouvelle-Zélande, une descente en canoë sur la rivière Whanganui, la première rivière au monde reconnue comme personne morale. Au cours de ce périple dirigé par un māori, les participants de plusieurs pays vont se rapprocher de la nature, livrer une part d’eux-mêmes et lancer un appel à la mobilisation pour la reconnaissance des droits des rivières et l’action contre le dérèglement climatique et questionner nos valeurs.

Bande-annonce / extraît

Photos du film

Cemel, La Vie Ensemble

Résumé

Dans la tribu de Jozip, sur l’île de Lifou, une petite école maternelle accueille un groupe d’enfants de 3 à 6 ans en classe unique. Ici au quotidien, les valeurs du système éducatif français s’imprègnent de la culture drehu (la langue de l’île). Au fil des jours, la caméra s’attache à ce petit groupe en constante évolution. Avec la maîtresse et entre eux, les enfants découvrent les bases de l’éducation en collectif : la vie ensemble (“Cemel” en drehu).

Bande-annonce / extraît

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Fièr.e.s, la Voix du Pacifique

Résumé

Dans le triangle polynésien, la notion de genre est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Loïc, Reretini, Lalita, Tehau et Sailali, souvent qualifiés de « mauvais genre » ou encore de « 3e sexe », sont les porteurs d’une identité transgenre rare et puissante. À travers une série de portraits lumineux et intimistes, ce documentaire leur donne la parole et propose une relecture des questions de genre à la lumière de la pensée océanienne.

En Polynésie française, les personnes transgenres évoluent avec une apparente fluidité dans toutes les composantes de la société. Leur présence, observée dès le XVIIIe siècle par les voyageurs et les missionnaires occidentaux, n’a cessé d’intriguer et de fasciner, produisant au fil du temps de nombreux mythes que les femmes et les hommes transgenres de Polynésie tentent aujourd’hui de déconstruire.

Les mahu, dans la société polynésienne, sont des hommes qui ont une part de féminité. Avant l’arrivée des Européens, ils étaient intégrés dans la communauté. Il n’y avait pas de barrière, que ce soit pour la culture, les arts, la danse, la médecine, pour raconter les légendes des dieux polynésiens. Tout leur était accessible. Ils étaient reconnus et appréciés pour ce qu’ils étaient et pour ce qu’ils apportaient.

Dans la seconde moitié du 20ème siècle, certains mahu se transforment et deviennent des raerae. Elles se comportent et se considèrent comme des femmes et procèdent, pour quelques-unes, à des modifications corporelles. Ce mot – considéré comme péjoratif et dévalorisant aujourd’hui – s’est imposé en 1962 avec l’arrivée du CEP (Centre d’expérimentation du Pacifique) et des 15 000 militaires et techniciens. Ça a été un bouleversement total de toute la Polynésie. La monétisation a pris le dessus sur les questions existentielles. À l’époque, les mahu avaient compris que se prostituer pouvait apporter de l’argent.

Avec l’éclairage de différents experts (historiens, sociologues, anthropologues, acteurs du monde associatif ou religieux), le film décrit l’évolution de la question des identités à travers l’histoire afin de mieux comprendre leur réalité actuelle.

Certaines vivent leur identité de façon sereine et épanouie. D’autres, en revanche, ont des histoires beaucoup plus difficiles. Certaines se définissent comme mahu, d’autres comme rae rae, d’autres comme femmes ou hommes transgenres. D’autres, enfin, ne supportent plus ces étiquettes et se définissent comme des hommes ou des femmes à part entière.

À travers leurs récits, nous plongeons dans l’intimité de leur quotidien, une réalité où se mêlent lumière éclatante et ombres persistantes. Ils/elles nous invitent à découvrir la richesse de leur parcours, fait de luttes, de fierté et d’amour. Leurs témoignages nous offrent, avec une sincérité bouleversante, une vision inédite de la transidentité, en lien avec la culture polynésienne, et nous éclairent sur les batailles qu’il faut mener pour s’accepter et s’affirmer. Le plus beau bijou qu’ils/elles portent est leur fierté.

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The Convert

Résumé

Dans les années 1830, la Nouvelle-Zélande est un monde maori, dominé par les guerres tribales. En quête de rédemption après un passé sombre, le prédicateur anglais Thomas Munro arrive à la colonie britannique nouvellement établie d’Epwort, se retrouve pris dans une bataille entre tribus maories et assiste au massacre d’innocents par le chef Akatarawa. Il parvient à sauver la vie de Rangimai, la fille de Maianui, un chef rival dont les terres sont louées par les habitants d’Epworth, suite à un précaire arrangement…

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War for Guam

Résumé

L’histoire du peuple autochtone de Guam, les Chamorros, qui sont restés fidèles aux États-Unis sous l’occupation japonaise brutale de 1941-44, mais qui ont été dépouillés d’une grande partie de leurs terres ancestrales pour construire des installations militaires après la Seconde Guerre mondiale. À travers des images d’archives rarement vues, ainsi que des témoignages de survivants et de leurs descendants, War for Guam explore l’expérience et l’héritage durable de la Seconde Guerre mondiale sur l’île.

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TradeWinds

Résumé

Un portrait du musicien de jazz Chamorro Patrick Palomo, qui se transforme rapidement en une lettre d’amour à sa culture indigène et à toutes les façons dont elle influence le pianiste qu’il est. Palomo se retrouve à encadrer la prochaine génération de talents musicaux émergents de Guam, en constituant leur groupe ”Tradewinds”.

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BEREZIINA

À Nouméa, Zerbina, une jeune danseuse de hip-hop kanak doit s’éclipser d’une répétition car son père la convoque en brousse. Retour difficile à la tribu pour la jeune fille.

Something To Call Our Own

Résumé

L’importance de la danse comme affirmation et résistance de la culture Chamorro de Guam : De la petite île de Guam à la scène internationale du FestPAC, c’est l’histoire inspirante des efforts continus pour la restauration et la préservation d’une tradition qui appartient au peuple Chamorro, autrefois réduit au silence par la colonisation. Avec au cœur de ce renouveau, le maître Frank Rabon, qui a osé imaginer les danses et les chants perdus, les rendant aux générations qui les désiraient ardemment.

Bande-annonce / extraît

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